Utilisateur:AlekN/Maurycy Zamoyski

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Maurycy Klemens Zamoyski (1871-1939) Il arbore le blason familial « Jelita » (trois lances croisées sur fond rouge). Comte de son état, il est le XVème majorataire de la ville de Zamość et excelle en politique, diplomatie et activités sociales. Il est aussi un grand amateur d’art.


Maurycy Zamoyski est né le 30 août 1871, à Varsovie. Il est le fils de Tomasz Franciszek Zamoyski (1832-1889), portant le blason « Jelita »,  XIVème ordinataire et fondateur de la « Bibliothèque Zamoyski » à Varsovie (19 mars 1868) et de Maria Anna Natalia Potocka,  blason Piława, de Podhajec (1850-1945). Il fait partie d’une famille aux traditions ancestrales, dont l’un des aïeux se prénomme Tomasz de Laźnina. Toutefois, l’usage du nom de Zamoyski, n’a été introduit que par son fils Florian, décédé en 1515. C’est le quinzième propriétaire du domaine majorataire familial, fondé par le grand chancelier Jan Zamoyski (1542-1605), après avoir obtenu l’accord suite aux délibérations de trois états généraux de parlementaires, le 8 juillet 1589.

    Il passe sa jeunesse, pour la plupart du temps, entre Varsovie - accompagné de ses frères et sœurs (Paweł, Andrzej, Teresa, Krystyna) et les parents - dans le domaine de son grand-père du côté maternel, Maurycy Potocki, qui administre des avoirs fonciers à Jabłonna et Zatorze. Jusqu’à sa quatorzième année, son éducation a lieu uniquement    par le biais d’instituteurs venant à son domicile. Ce n’est qu’en 1885, qu’il se rend avec son frère Tomasz, dans un internat à Leszno (Lissa au  Royaume de Prusse). Il y étudie dans une école secondaire et s’y lie d’amitié avec les jeunes de la région, relations qui perdureront des années durant. Il passe toujours ses vacances au village de Klemensów, siège de la famille Zamoyski, où se trouve un château construit dans les années 1744-1747, par le VIIème majorataire, Tomasz Antoni Zamoyski (1707-1752). Après le décès de son père (21 décembre 1889), c’est son oncle paternel Konstanty Zamoyski de Kozłówka, ainsi que sa mère, qui seront les intendants du Majorat. Lui-même, commencera à s’en occuper qu’en 1892. Maurycy Zamoyski débute ses études supérieures à la Technische Hochschule de la capitale du Würtenberg  (Université de Stuttgart), période de sa vie dont on sait fort peu. On apprend cependant, qu’il s’y est lié d’une grande amitié avec un groupe d’éminents peintres polonais, résidant en Bavière voisine: Józef Chełmoński (1849-1914), Leon Wyczółkowski (1852-1936), Julian Fałat (1853-1929) et Wojciech Kossak (1856-1942), qui ont en grande partie influencé son goût artistique.

    Dès son retour au pays, Zamoyski s’occupe des questions en rapport avec ses vastes avoirs fonciers. Il hérite, par ailleurs, de son oncle paternel Karol Zamoyski, de l’exploitation agricole de Stara Wieś, près de Varsovie, domaine qui ne fait pas partie du « Majorat des Zamoyski » et qui devient dès lors sa propriété personnelle. Il y installe un élevage de chevaux, une écurie de courses, ainsi qu’une école modèle avec internat pour jeunes garçons.

   C’est en 1898, que pour la première fois Zamoyski se fait connaître comme quelqu’un qui s’implique socialement, lorsqu’il rejoint le comité pour l’érection de la statue d’Adam Mickiewicz, initiative qu’il soutient par ses propres fonds financiers; le monument est inauguré le 24 décembre 1898. Zamoyski fait aussi partie du comité pour la construction de la galerie d’art « Zachęta », à Varsovie. Lorsque l’édifice est ouvert et que l’évêque adjoint, Kazimierz Ruszkiewicz (1836-1925), bénit le bâtiment, le 15 décembre 1900, Zamoyski organise dans sa résidence de « Pałac Błękitny »  (fr: Palais azur), une réception solennelle avec la participation de Henryk Sienkiewicz (1846-1916). Celui-ci, dans un discours adressé à son hôte, souligne les devoirs qui incombent à Zamoyski envers la patrie, tant à cause de sa position sociale, que pour son nom, combien illustre dans l’histoire de la Pologne. Zamoyski participe à d’autres initiatives de ce type, qui se déroulent dans la capitale polonaise, dont l’aide offerte pour la construction de la Philharmonie de Varsovie, inaugurée le 5 novembre 1901, et pour laquelle il acquiert des instruments de musique, pour un montant de 62 000 roubles. Il est aussi président d’organisations qui soutiennent financièrement ses membres et en général de personnes dans le besoin. Ainsi, il vient en aide à l’Association des charpentiers chrétiens, le « Conseil Mianowski », s’occupant d’octroi de bourses d’études, la Société caritative de Lublin et celle de Varsovie. Il prend soin des collections livresques de la  Bibliothèque du « Majorat des Zamoyski », fonde une école communale dans la localité de Zwierzyniec, ainsi qu’un hôpital pour les employés du Majorat.

    Cependant, ce n’est pas à cause des activités philanthropiques d’envergure, que Zamoyski tient une place de choix dans l’histoire de la Pologne, mais c’est surtout pour ses acquis au niveau politique. Vers 1901, il fait la connaissance de Roman Dmowski, avec qui il lie son destin. Dès 1905, il est actif dans la Ligue Nationale, certains affirment, que c’est même avant 1904. Il siège à la direction du Parti national-démocrate (SDN), en terres polonaises sous tutelle russe. Le 15 mai de la même année, il participe à la réunion inaugurant une association qui a  pour but la création d’institutions promouvant une éducation mue par un esprit patriotique, dont le nom est « Polska Macierz Szkolna » (fr : Société éducative polonaise). Il y est élu au conseil de direction, parmi 35 autres membres, pour la plupart des activistes du Parti national-démocrate (le 21 juin 1906, les autorités russes légalisent la Société éducative polonaise).

   En 1906, suite au Manifeste d’octobre de la première Douma russe (478 députés), il y siège comme député et devient l’un des 54 représentants polonais. 36 proviennent des terres sous tutelle russe (« Kongresówka »), 34 forment le Cercle polonais sous la direction de Jan Harusewicz (1863-1929) et 19 autres s’organisent autour du « Cercle des confins de Pologne », avec l’évêque Edward Ropp (1851-1939). L’élection de Zamoyski se déroule dans le district de Lublin (pol: Gubernia Lubelska), à la curie d’une de ses propriétés. Il est candidat à la demande personnelle de Dmowski - forme de reconnaissance pour toute l’aide qu’il a apporté au mouvement national-démocrate. Il ne siègera plus aux réunions de la Douma (II À IV) qui suivront. La même année, 1906, il se fiance et se marie dans la localité de Biłka Szlachecka. Son élue est  Maria Róża Zofia, princesse Sapieha-Różańska, (1884-1969), fille de Jan Paweł Aleksander, prince Sapieha-Różański, (1847-1901) et de Seweryna Maria, comtesse Uruski, (1860 -1932). Cette union a donné naissance à une nombreuse progéniture: Maria (1907-2002), Zofia (1908-1999), Róża (1911-2005), le dernier XVIème majorataire Jan Tomasz (1912-2002),  Andrzej (1914-1986), Władysław (1915-2001), Anna (1920-1983), Paweł Marek (1922-1985), Teresa (1923-1995) et Krystyna (1925-2008).

    Lorsqu’en 1909, la national-démocratie commence à faire paraître le journal « Wiadomości Codzienne » (fr: Nouvelles quotidiennes) qui s’adresse aux paysans polonais, Zamoyski est responsable de son impression. Il acquiert auparavant le « Goniec Poranny i Wieczorny » (fr: Le messager du matin et du soir) et en fait don au Parti national démocrate; il subventionne le journal « Gazeta Warszawska ». À la veille de la Grande guerre, après avoir accueilli avec enthousiasme la proclamation du grand prince Nicolas Mikolaievitch, adressée aux Polonais le 1 et 14  août 1914, Zamoyski devient membre d’une initiative commune du Parti de la politique réelle et des nationaux démocrates, action appelée « Comité National Polonais » (KNP), mis en place le 25 novembre 1914. Pour bien le différencier du KPN fondé à Paris, on le nommera « Le premier KPN » ou « Le KPN de Varsovie », qui agira sous l’égide d’un réaliste, le comte Zygmunt Wielopolski (1863-1919), tandis que Dmowski sera Président du Comité exécutif. Zamoyski demeure surtout dans la capitale russe, où il se bat pour les intérêts nationaux polonais, tout en restant en contact permanent avec Varsovie. En plus, c’est dans la capitale russe qu’habite sa famille, qu’il a fait venir au début de la guerre, d’abord à Biała Cerkiew, dans les terres de la tante de son épouse, la comtesse Maria Branicka. Il confie à Stanisław Witalis Moskalewski, (1876-1936), le soin de veiller sur elle. Ce dernier est intendant des revenus fixes de la Direction principale du « Majorat des Zamoyski » et deviendra par la suite  Président de la voïvodie de Lublin.  

    Vu le manque de progrès dans la solution de la question polonaise et les esquives des autorités gouvernementales russes en la matière, en novembre 1915, Zamoyski et Dmowski partent pour Londres et Paris. Zamoyski s’avère être fort utile à Dmowski, pour ce qui est de ses relations avec les milieux français, où il a de multiples connexions et amitiés, plus est, il maîtrise à la perfection la langue française. Il collabore avec l’Agence Centrale polonaise de Lausanne, promouvant les aspirations polonaises auprès des dirigeants de l’Entente. En 1916, Zamoyski réside principalement en Grande Bretagne, France et Suisse, ne faisant que de brefs séjours à Piotrograd (nom de St. Pétersbourg entre le 18 et 31 août 1914). Fin août 1916, il part une fois de plus pour l’Europe occidentale. En réponse au manifeste des puissances centrales, du 5 novembre 1916, annonçant la solution de la question polonaise, (création d’un pays factice sur les terres de la « Kongresówka »), un groupe de dirigeants nationaux démocrates, Dmowski en tête, annonce le 11 novembre, dans une déclaration appelée « protestation de Lausanne », où il est prouvé, qu’un tel manifeste ne ferait que du tort à la question de l’indépendance polonaise. Zamoyski subit alors un blessant affront: lors de sa rencontre, (le comte Andrzej Platter-Zyberk de Broel y est présent), avec Henryk Sienkiewicz à Lausanne, ce dernier refuse de signer la protestation, argumentant que l’Acte du 5 novembre est une action qui va dans la direction d’une internationalisation de la question polonaise et qu’on ne doit pas le condamner.

   « L’Acte de création de l’Armée polonaise », du 4 juin 1917, signé par le Président de la République française, Raymond Poincaré (1860-1934), ainsi que les ministres des affaires étrangères et de la guerre respectifs, est un immense pas en avant pour la cause polonaise. Il sera promulgué au Journal officiel du 4 juin 1917. Bientôt, le 15 juillet 1917, naît à Lausanne, le « Comité National Polonais », le « KNP », deuxième centre de commandement, après celui dit « lausannois », et tout comme le premier, formé de gens réalistes et de nationaux démocrates, ayant pris les commandes politiques de l’armée en formation (le contrôle total sera assumé le 28 septembre 1918). C’est Roman Dmowski qui devient le Président sui generis de ce gouvernement polonais, reconnu successivement, à commencer par la France, puis par les différents pays de l’Entente; Zamoyski devient vice-président et chargé du trésor. Après une semaine d’activités, le Comité s’installe à Paris, d’abord au 211 de la rue St. Honoré (Ier arrondissement), puis, dès octobre 1917, il siège de manière définitive au 11bis de l’Avenue Kléber, (16èmearr.), dans un immeuble qui n’existe plus. Zamoyski habite non loin un appartement  de l’Avenue Marceau. Lors du séjour de Dmowski aux États-Unis, où il se rend en août 1917, c’est Zamoyski dirige les travaux du KNP. Il finance de ses propres fonds les activités du Comité, plaçant même ses bijoux familiaux en prêt-gage, ornements ayant appartenus à Griselda Zamoyski, née Batory (1569-1590), nièce du roi de Pologne, Stefan Batory, estimés à 6,5 millions de francs. À titre de comparaison, un mois de fonctionnement du Comité est évalué par les Français - il le prendront plus tard en charge -, à quelque 300 mille francs. L’activité du KNP durera jusqu’au moment de sa fermeture, le 15 avril 1919. Auparavant, selon un accord avec Piłsudski, datant de janvier 1919 - élargissant sa composition d’une dizaine de personne de plus désignées par le Commandant (Piłsudski) - on forme une délégation polonaise homogène pour la Conférence de paix. Zamoyski y a sa place comme expert, c’est-à-dire comme personne soutenant les délégués officiels.

    Le 1 juillet 1919, Zamoyski reçoit la nomination officielle comme député et ambassadeur de la République de Pologne à Paris. Les relations mutuelles franco-polonaises ne seront cependant rétablies au niveau des ambassades, que le 27 novembre 1924, par le successeur de Zamoyski. Auprès de la représentation de Pologne, située rue Marignan (8ème arr.), fonctionne un Bureau des travaux du Congrès, rassemblant les documents utiles pour revendiquer le tracé des frontières, bureau dont l’activité sera en grande partie financée par les fonds privés de Zamoyski. Il s’est particulièrement dévoué en faisant valoir son amitié personnelle avec le Président français, Alexandre Millerand (1859-1943), initiant ainsi toute une activité qui apportera à la Pologne, en juillet 1920,  armes et mission militaire de Weygan, bien qu’au début la France s’est montrée réticente. En février 1921, Zamoyski, député de la République polonaise, accueille à Paris Piłsudski, qui vient sonder les autorités françaises sur la possibilité de conclure un accord mutuel. Zamoyski a sa part dans la préparation du texte fondateur de cette alliance polono-française, du 19 février 1921. On lui demande de rédiger instantanément le projet d’un accord en langue française, sur lequel il travaillera la nuit du 7 au 8 février, n’ayant pour aide que le secrétaire de la représentation, Ludwik Romer  (1894-1978). Le texte est parvenu au Quai d’Orsay par l’intermédiaire du Ministre polonais des affaires étrangères. La version française étant légèrement différente, on a donc procédé à un compromis. Le 2 mai 1922, Zamoyski reçoit la Croix de Commandeur avec étoile de l’Ordre Polonia Restituta, en reconnaissance des services rendus. Lorsque Zamoyski est en fonction sur les bords de la Seine, en Pologne, on propose sa candidature, aux élections présidentielles de la République polonaise, sans avoir consulté l’intéressé. (Dmowski va le convaincre personnellement de relever ce défi). Les élections ont lieu le 9 décembre 1922, lors de la session de l’Assemblée Nationale composée des deux chambres (Sejm et Sénat). Il faut procéder à cinq votations parmi les cinq candidats. Zamoyski obtient au premier tour 222 voix (41.1% de votes valides), au deuxième 228 voix (41.99%), troisième 228 (42,14%), quatrième 224 (41,48%) et au cinquième tour décisif, 227 voix (43,99%), tandis que le gagnant, Gabriel Narutowicz, reçoit 289 voix (56,01%). Zamoyski attend à Paris impatient le téléphone avec les résultats de Varsovie et après avoir appris leur teneur, envoie un télégramme de félicitation à Gabriel Narutowicz. Le 15 mars 1923, au nom du gouvernement polonais, il est le dépositaire de la décision du Conseil des Ambassadeurs, reconnaissant la frontière Est de la Pologne, sanctionnant le Traité de Riga. Le 2 mai 1923, Zamoyski est décoré du Grand cordon de l’Ordre Polonia Restituta.

    Il gardera le poste de député jusqu’à 1924, moment où il sera nommé Ministre des affaires étrangères dans le deuxième cabinet ministériel de Stanisław Grabski (1874-1938). Comparé aux activités passées, où Zamoyski occupait un poste identique, ses succès ne sont plus cette fois aussi notoires. Les initiatives pour construire des alliances avec les pays baltes se terminent par un fiasco (février 1924), de même que le fait d’essayer de normaliser les relations avec le régime soviétique. On gardera de lui, contrairement à ses prédécesseurs nationaux démocrates, l’attention particulière qu’il voue à la Ligue des Nations, en signe de quoi, il nomme auprès de cet organisme, un politicien de grand format et ancien chef de la diplomatie polonaise, le comte Aleksander Skrzyński ( 1882-1931). Après l’arrivée au pouvoir du « Labour Party » en Grande Bretagne (22 janvier 1924) et du « Quartel de gauche » en France (25 mai 1924), le Premier ministre polonais Grabski, lui fait plusieurs fois comprendre, qu’il est perçu en tant que ministre des affaires étrangères, comme trop résolument à droite, dans la nouvelle constellation internationale, ce que l’ordinataire comprend vite et ne voulant pas être une charge pour la Pologne, quitte le gouvernement.

    Après son départ de la fonction ministérielle (27 mars), Zamoyski  quitte la grande politique, s’occupant principalement des questions liées à la gestion de son grand domaine foncier. En 1925, la surface du « Majorat des Zamoyski » s’élève à 188 069 hectares (1880 km2- sic!), dont les terres occupées par les forêts, divisées en 15 districts forestiers, représentent 142 144 hectares, ce qui donne 75, 58% de toute la surface du domaine. Ce n’est pas seulement l’exploitation des forêts qui génère des profits, mais aussi l’agriculture. On y a introduit de nouvelles cultures et agrandi leur aire au détriment des pâturages et forêts. Zamoyski est aussi le propriétaire de la  « Sucrerie Klemensów », construite pour la somme astronomique de 966 mille roubles, dans la localité de Klemensów (première pierre: 4 août 1894; ouverture: 31 octobre 1895). Elle ne fait pas partie de  « Majorat des Zamoyski », mais est cependant bâtie sur ses terres et fonctionnera, sous différentes appellations, jusqu’en 2003. Par ailleurs, il y a une brasserie, trois briqueteries et une carrière de chaux à Bukownica, qui font la prospérité de Zamoyski. Une usine produisant des meubles, une autre des costumes régionaux, une décortiqueuse et un déshydrateur pour grain à Chmielnisko. Durant la Seconde République polonaise, la surface du domaine ne cesse de rétrécir. Suite une donation à l’État polonais, on a  parcellé 22 mille hectares de terres et le double lors de la réforme agraire, liquidant ainsi les servitudes paysannes forestières (une perte se montant à 45 mille hectares).

   Zamoyski, mis à part ses obligations dans les organisations de propriétaires terriens, ne participe plus à la vie publique. Il souffre depuis 1932, d’une maladie du cœur qui ne cesse de s’aggraver. Il meurt le 5 mai 1939, à Klemensów. Deux cérémonies funéraires ont alors lieu: la première est une messe funéraire à l’Église St.Antoine à Varsovie, avec le transfert du corps à Zamość, où a lieu dans l’église collégiale des lieux, une seconde messe, célébrée par l’Évêque adjoint de Lublin, mgr Władysław Goral (1898-1945), en présence des autorités de la Voïvodie, des districts locaux et de l’armée. Maurycy Klemens Zamoyski repose dans la crypte de la famille Zamoyski, à l’église collégiale de la Résurrection du Christ et St.Thomas apôtre (près de la cathédrale), à Zamość.